Conférence

Sneijder : « J'ai encore faim »

Après s'être entraîné ce mardi matin, Wesley Sneijder s'est présenté face à la presse, pour 45 minutes d'échanges directs. En patron et en Anglais, le meneur de jeu hollandais a livré les contours de son engagement.

Wesley, quelles sont tes premières impressions niçoises ?
Une grande fierté ! Je suis ici pour aider l'équipe, rester au haut niveau et continuer à montrer mes qualités. J'ai de bonnes sensations, le groupe est très bon. Ça joue bien au football.

Est-ce ce qui a le plus motivé ton choix ?
J'ai toujours pris mes décisions pour vivre de nouvelles aventures et relever de nouveaux challenges. J'ai fait beaucoup de choses dans ma carrière, j'ai gagné beaucoup de trophées, mais j'ai encore faim et je suis ici pour gagner des titres ! J'ai vu les performances de l'équipe, le système : je n'ai pas découvert Nice face à l'Ajax. C'est une équipe avec des jeunes éléments qui veulent jouer au ballon. J'ai confiance. Et personnellement, plus je vieillis, mieux je me sens...

Le fait que la L1 attire de plus en plus de grands noms a-t-il motivé ton choix ?
Les talents et les bons joueurs aident le championnat à se développer mais, pour être honnête, je ne suis pas venu pour ça. Le plus important pour moi, encore une fois, c'est l'équipe. Et dans cette équipe, il y a d'excellents joueurs avec une bonne mentalité. Je suis ici pour ça, pas parce que Zlatan a joué en France ou que Neymar est arrivé.

Tu es un homme de caractère. Est-ce que les années te font vivre le football différemment ?
Bien sûr, je me suis assagi, mais je suis toujours un gagnant. Je hais la défaite, c'est comme ça. Et quand je dois montrer mon caractère, je le fais. J'espère que les jeunes vont me suivre pour qu'on fasse de belles choses.

Mario Balotelli a-t-il pesé dans ton arrivée ?
Je connais Balotelli mais pour faire mes choix, je ne parle pas aux autres joueurs. Je parle au coach et à la direction.

Et le cadre de vie ?
Il est très bon à Nice, mais à Madrid ou à Milan, c'était aussi le cas. Je ne viens pas ici pour ça.

"Je connais Naples, bien sûr qu'on a une chance"

Peux-tu nous expliquer la fin de ton histoire avec Galatasaray ?
Ce n'est pas important de parler de mon ancien club. L'histoire était incroyable, mais tout a une fin. Aujourd'hui, je suis ici pour parler de Nice et de l'avenir.

As-tu tout de même, dans un coin de la tête, le match France – Pays-Bas ?
C'est à la fin du mois mais je n'y pense pas encore. Maintenant, je suis concentré sur les rencontres qui arrivent avec le Gym. La coupe du monde en Russie ? Bien sûr que je pense à la jouer. Mais je dois faire une bonne saison avec Nice pour rêver à ça.

Seras-tu prêt dès vendredi face à Troyes ?
Quand le coach m'appelle, je suis toujours prêt, mais pas pour vendredi. J'ai fait un demi entraînement...

Es-tu particulièrement attaché au numéro 10 ?
Ce n'est pas une grande chose, mais je l'ai toujours porté, dans tous mes clubs et en équipe nationale. Quand j'en ai la possibilité, j'aime bien le faire. Ici, comme tout le monde le sait, c'était un autre joueur qui l'avait. Mais on a bien parlé, je vais désormais pouvoir l'avoir.

Pour toi, le Gym a-t-il une chance face à Naples ?
Je connais Naples, et bien sûr qu'on a une chance ! Y croire est très important. Quand tu y crois, tu peux y arriver, c'est ce que j'explique toujours. En 2010, avec l'Inter, on ne pensait jamais qu'on gagnerait la Ligue des Champions. Au fil des matchs et de la saison, on a commencé à y croire et on y est arrivé.

Connais-tu la réputation des supporters niçois ?
J'ai beaucoup entendu parler d'eux, je sais qu'ils sont très chauds, c'est bien d'avoir une telle pression, j'aime ça. Un footballeur veut de la pression.