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Caen, premier bourreau

Depuis le début de l'exercice, les Aiglons n'ont trébuché qu'à deux reprises en L1 : à Monaco, en février dernier, et à Caen, lors de la phase aller. A la veille de la réception de leur premier bourreau, coup d'oeil dans le rétro.

Le 6 novembre dernier, alors qu'il enchaîne les rencontres à un rythme effréné, le Gym se fait piéger au stade Michel-d'Ornano. Dans une belle ambiance et face à une équipe se battant pour son maintien, il bafoue son football et encaisse un but douloureux juste avant la pause. Moment où Ivan Santini prend Yoan Cardinale à contre-pied sur pénalty. Derrière ce coup de poignard, les Rouge et Noir tentent de pousser pour refaire leur retard, mais malgré un tir sur le poteau de Mario Balotelli et une frappe à côté de la lunette d'Alassane Plea, leurs efforts restent vains.

4 mois après ce premier échec sur la scène nationale, les hommes de Lucien Favre s'apprêtent à recevoir des Normands actuellement à la 14e place de l'élite. « Ce n'est pas une revanche », a précisé d'entrée de jeu Lucien Favre, replaçant les débats dans un contexte très actuel. Avant que Mika Seri ne livre son avis à propos d'un adversaire redoutable et des vertus nécessaires à une bonne opération. « Chacun a sa façon de jouer, a déclaré l'international ivoirien. Si l'effectif permet de jouer en 3-5-2, de rester derrière et de procéder par contres, ils le font. Vendredi, s'ils viennent et évoluent encore bas, on devra trouver des solutions pour passer. A nous d'être patients et de chercher la faille, sans se précipiter.  »