Interview

Favre : « Ce n'est jamais impossible… »

À l'issue de la rencontre à Rennes (2-2), Lucien Favre a estimé que le résultat nul était logique au vue de la physionomie de la rencontre. S'il a regretté l'entame de match de ses protégés, le coach niçois a souligné leur force de caractère pour revenir dans la partie, face à un adversaire de qualité.

Coach, peut-on estimer que le Gym ramène un bon point ?
Oui, je pense. Ils nous ont pressé comme des citrons en première période. Comme je l’avais dit, Rennes est une équipe qui commence gentiment à prendre forme. Ils ont trouvé leur système en 4-4-2. Ils pressent très haut et sont très difficiles à franchir. Entre leurs lignes arrières et leurs attaquants, qui sont leurs premiers remparts, il y a très peu d’espace. Il fallait jouer plus simple, directement par-dessus la défense. Sur le premier but, nous n’étions pas prêts à défendre à 100%. Je parle de toute l’équipe. 

Comment vos joueurs se sont sortis de ce mauvais pas ?
À la mi-temps, nous nous étions dit que rien n’est jamais impossible. Nous savions qu’il suffisait d’un but pour repartir dans le bon sens. C’est ce que nous avons fait. C’est très bien d’être revenus à 2-2. Maintenant, il ne faudra pas refaire une telle entame de match. À la fin, les 2 équipes étaient proches de faire le break. Je pense que c’est un bon point aujourd’hui. En ce qui concerne le classement, je ne me soucie pas des autres clubs. Je souhaite simplement que mon équipe fasse du mieux que possible. Psychologiquement, c'était très important de revenir dans cette rencontre. On a notamment pu compter sur l'apport des entrants, qui ont été bons (Donis, Obbadi et Le Marchand).

Alassane Plea est sorti sur blessure. Pouvez-vous nous donner de ses nouvelles ?
Le genou a bougé. Mais je ne peux rien vous dire de plus. Il doit passer des examens.

Dalbert a également été remplacé à un quart d'heure du terme... 
C'est un joueur qui s’engage énormément, répète beaucoup de courses et prend parfois des coups. Il a ressenti quelque chose mais voulait absolument finir la rencontre. Mais il fallait le sortir car si ça pétait, il y avait un risque pour que sa saison soit nettement raccourcie.