Rennes - Nice

Pas à pas

Après avoir rebondi contre St-Etienne, les Aiglons ont tout de suite basculé sur le rendez-vous rennais, prochaine étape de la route rouge et noire. En ne pensant qu'à demain pour tracer leur chemin, sans observer ce qui se passe autour.

Outre l'aspect « sentimental » d'un duel entre le Gym et Sainté, qui ne peut laisser indifférent les Niçois, quelle que soit sa génération, un fort enjeu sportif entourait la 24e journée de L1. Comme l'an dernier, les Aiglons ont fait le nécessaire pour se mettre à bonne distance de l'adversaire vert (relégué à 16 points à l'issue du duel de mercredi). Petite différence avec les précédent duel : le moment de la saison lui ayant servi de décor. Contrairement à la bataille de 2016, qui s'était déroulée lors du 37e épisode, celle de mercredi a pris place au début du mois de février. 14 matchs arriveront derrière. Conscients du chemin qu'il reste à parcourir et concentrés « uniquement sur leur jeu », comme ils le martèlent depuis des semaines, les coéquipiers de Paul Baysse n'ont pas dérogé à leur ligne de conduit à l'issue d'un précieux succès acquis face à un concurrent aux places du haut.

Carpe diem

Mieux, ils s'en sont servis pour renforcer leur idéal et prendre confiance avant de se déplacer sur la pelouse du Stade Rennais (coup d'envoi dimanche 15h). Sans masquer l'ambition propre « aux compétiteurs », comme l'a résumé le capitaine a micro de RMC ce jeudi. Mais sans se perdre dans les nuages entourant les hauteurs de la hiérarchie.


« On est là, on fait notre bonhomme de chemin,
a élégamment posé Alassane Plea mercredi soir. On est présents, on fait nos matchs en essayant de gagner un maximum de points. Tout le monde parle de Paris et Monaco ? Tant mieux, comme ça on nous laisse tranquilles et la pression est sur eux. On a beaucoup de points d'avance sur les équipes derrière nous, c'est bien, mais il ne faut pas se relâcher ou se croire arrivés. Au contraire, on doit continuer à travailler pour creuser un écart encore plus gros. Pour l'instant, on est bien placés. A nous de continuer. »

Avec une unique obsession : le voyage au Roazhon Park. L'expression du fameux "match qui vient" chère aux joueurs et peu goûtée des suiveurs.

Un idéal incarnant néanmoins le moyen le plus juste "de cueillir le jour présent sans penser à demain", philosophie millénaire et on ne peut plus contemporaine...

C.D.