Interview

Mendy : « Une fierté de revenir ici ! »

Aussi solide sur le terrain que sympathique en dehors, Alexandre Mendy a quitté le Gym pour Guingamp à l'été 2016. Le jeune attaquant toulonnais, qui a signé son premier contrat pro à Nice en 2015, a connu Strasbourg (National) et Nîmes (L2) en prêt, puis la L1 en rouge et noir la saison passée, a pris son envol vers la Bretagne avec un objectif simple : s'imposer dans l'élite. Avant le duel au sommet de dimanche (2e contre 5e), il a décroché son téléphone pour donner de ses nouvelles et lancer la 22e journée. Sans fioriture et avec efficacité.

Comment s'est déroulée ton intégration à Guingamp ?
Mon arrivée s'est très bien passée. J'ai été accueilli par les dirigeants et les joueurs comme un membre de la famille. Je découvre la vie en Bretagne et c'est une très belle région où je m'épanouis avec ma femme et mon fils. Ça change un peu du sud, mais franchement c'est très agréable. Et puis ce n'est pas mon premier départ loin de ma région d'origine. J'avais aussi connu Strasbourg lors de la première année de mon contrat au Gym. Mine de rien, chaque expérience est utile.

Tu as vu arrivé Mathieu Bodmer cette semaine. Qu'est-ce que ça te fait ?
Un grand plaisir. Mathieu me conseillait déjà quand j'étais à Nice, donc je suis très content que nous puissions de nouveau évoluer ensemble. Je vais continuer à échanger avec lui ici, c'est très positif. C'est aussi une bonne chose pour l'équipe, car chacun connait la qualité du joueur.


Quelle relation entretiens-tu avec Antoine Kombouaré ?

C'est un coach qui est derrière ses joueurs. Dans les bons comme les mauvais moments. Avec lui, on relève toujours la tête et on n'a surtout pas intérêt à la baisser. Ils sait toujours trouver les mots pour nous motiver, pour nous donner envie de nous dépasser. C'est aussi quelqu'un qui nous fait beaucoup travailler au quotidien.

Tu vas retrouver le Gym et l'Allianz Riviera ce dimanche...
C'est le club qui m'a donné mon premier contrat pro, en 2015. Le temps passe. Je n'ai pas pu y percer, c'est le foot, c'est comme ça. Quant à l'Allianz, c'est une fierté de revenir dans ce stade ! Sur un plan plus personnel, j'habitais aussi tout à côté quand j'étais à Nice. C'est là que mon fils est né. Quand je reviens dans le coin, pas mal de souvenirs me viennent en tête.

Quels sont justement les souvenirs sportifs qui te reviennent ?
(Direct) Mon premier but en L1 contre Bordeaux ! C'était en fin de match et, après une passe de Mika Seri, je me retrouve seul devant Carrasso. Je ne me pose pas de question et je croise ma frappe. Il y a aussi mon autre but, en Coupe, face à Rennes. Je traine dans la surface sur corner et profite d'un ballon repoussé.


Avec quels joueurs du Gym es-tu encore en contact ?

Celui que j'ai le plus souvent, c'est Vincent Koziello. Il y a aussi Patrick Burner ou Paul Baysse. Si je me retrouve au duel face à Koziello ? Comme je l'ai dit, sur le terrain on n'y pense plus. On se battra pour sortir avec le ballon, chacun avec ses qualités. Mais bon, qu'il fasse quand même attention (rires).

Un message à faire passer ?
Je remercie l'ensemble des personne qui m'ont soutenu au club. Et puis pour dimanche, que le meilleur gagne !