La joie d'un beau parcours, la peine d'une blessure, un retour en grâce et des premiers pas sur la scène continentale : Maxime Le Marchand (27 ans) est passé par toutes les émotions durant l'année 2016. Cap est désormais fixé sur 2017. L'occasion pour le défenseur central, tourné vers le premier duel de l'année à l'Allianz entre Nice et Metz (coup d'envoi dimanche à 15h), de commenter l'actualité du Gym. En 5 points.

Le retour à l'Allianz

On s'y sent chez nous, on a nos repères. On aimerait vraiment continuer sur notre belle dynamique du début, j'espère que ce sera le cas en 2017. Nous savons que les équipes en haut du classement font quasiment un carton plein à domicile. Et puis avec les supporters, nous sommes aidés. J'espère qu'en 2017, ils seront aussi là pour qu'on puisse continuer à gagner.

La frustration de Lorient

C'est du passé mais il ne faut pas oublier. Comme je l'ai déjà dit, j'espère qu'on va avoir une réaction pour ne pas rester sur un début d'année comme celui-là. Nous voulions aller loin en Coupe de France, malheureusement ça ne s'est pas fait. Nous n'avons pas tout le temps montré des belles choses à Lorient, donc il faut vite corriger ça. Il reste 19 matchs, il faudra les prendre un par un. Celui de Metz est déjà très important.

L'adversité

Forcément, sachant qu'on est champions d'automne, tout le monde va redoubler d'efforts face à nous. On va être très attendus de partout. Il va falloir se mettre ça dans la tête pour ne pas être surpris. Nous allons nous faire rentrer dedans sur cette 2e moitié de saison, il faudra être très intelligents. A nous de montrer qu'on fait partie des meilleurs, qu'on a la qualité pour rester en haut et qu'on peut mettre la même exigence dans tous les matchs.

Le brassard de capitaine

Je suis très content de l'avoir porté après tout ce que j'ai traversé ! On a une équipe assez jeune, je le suis également, mais ce que je me suis aussi dit, c'est que je fais partie des plus vieux. On a eu des absents ces derniers temps, notamment Dante et Baysse qui sont les capitaines. J'ai hérité du brassard, tant mieux, je suis très content , c'est une marque de confiance du coach. Il sait que je peux avoir ce rôle de leader avec les jeunes.

La place de leader

C'est une belle récompense pour nous tous, mais on ne se met pas de pression. Personnellement, je n'avais jamais été champion d'automne, donc l'être en L1, c'est top. Ceci étant, il n'y a pas de trophée pour le champion d'automne. J'espère que ça va durer mais le coach ne nous dit pas : « Il faut qu'on soit premiers ». On prend juste le match qui vient. J'espère qu'on va conserver cette optique et que ça va encore fonctionner.

C.D.

 

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