Réaction

Favre : « Krasnodar a exploité toutes nos erreurs »

Pointant les « grosses erreurs » commises par son équipe, Lucien Favre regrette surtout le manque de maitrise des Aiglons lorsqu’ils sont parvenus à revenir à 3-2.

Le score est lourd ce soir. On a le sentiment qu’il n’y avait pas une telle différence entre les deux équipes pourtant…
C’est sévère. On paye nos erreurs cash. Une erreur de placement sur le 1er, une autre d’estimation de trajectoire de balle sur le 2e. On revient pourtant à 2-1 à la mi-temps, c’était bien. Sur le penalty, on a commis une petite erreur, et pourtant on arrive ensuite à revenir à 3-2. Mais c’est là qu’il faut avoir l’expérience et viser le 3-3. Il ne faut pas ouvrir les vannes comme on l’a fait. On devait poser le ballon, faire tourner, ne pas le perdre aussi rapidement. On a manqué de maitrise à certains moments, ainsi que d’intensité dans les duels, de l’impact à la récupération.

Malgré son joli but, Mario Balotelli semblait très handicapé ce soir. De quoi souffre-t-il ?
Il a un problème de toux. Rapidement ça n’allait plus. Il avait d’ailleurs demandé à sortir au bout de 25 minutes. Puis, après une période un peu compliquée, il nous a dit que ça allait un peu mieux. On a essayé de le garder 5-10 minutes de plus, mais il avait mal à la gorge, ce n’était plus possible. Le médecin vous expliquera les symptômes mieux que moi. Cependant, on ne peut pas se cacher derrière l’excuse de sa sortie, nous étions aussi en difficulté lorsqu’il était avec nous.

Vous avez encaissé ce soir 5 buts, alors que l’équipe n’en avait jusque là pris que 4 en 7 journées de championnat. Avez-vous sous-estimé cet adversaire ?
Non, en aucun cas nous n’avons sous-estimé Krasnodar. On a pris les buts sur de grosses erreurs. Comme je l’ai dit précédemment, il fallait rester tranquille à 3-2, avec l’envie de déstabiliser notre adversaire. On s’est trop ouvert aux contres, et ils ont de bons attaquants.

Avez-vous été surpris par Krasnodar ?
Absolument pas. Ils ont joué de la même façon que lors des matchs qu’on a supervisés. Une équipe très solide défensivement. Elle a su exploiter toutes les erreurs que l’on a commises.

Nice est leader de la Ligue 1. Krasnodar est 6e du championnat russe. Quelles conclusions y a-t-il à en tirer selon vous ?
On ne peut pas parler de classement après si peu de journées dans les deux championnats, et encore moins baser un jugement sur la valeur des championnats. C’est la vérité d’un match. Ca ne remet pas en cause la valeur de la Ligue 1.

Deux équipes, Schalke et Krasnodar, ont 6 points. Nice, aucun. La qualification s’est-elle déjà envolée ?
On sait que ce sera difficile. Cela étant, il reste 4 matchs, tout est possible. Mais il faut qu’on pense à jouer. Avec de la maîtrise défensive et offensive.

A Krasnodar, Alexandre Debbache