En ce jour de match, une petite balade dans la ville-hôte des Aiglons s'imposait, pour mieux cerner le contexte.

Des nuages dans le ciel mais une certaine douceur dans l'air. Nichée au bord de la Mer Noire, Krasnodar n'est pas ce qu'on peut qualifier « un contexte difficile ». Du moins pas dans la ville, car le terrain, lui, s'annonce compliqué. En plein centre, de grandes avenues dessinent le plan. Quelques immeubles typiques sont encadrés par des édifices officiels impressionnants et autoritaires.

Mélange des mondes, la cité abrite également de hauts immeubles plus modernes, sur lesquels la pub s'affiche comme dans n'importe quelle grande métropole occidentale.

Le tonus de la capitale du Kraï de Krasnodar (environ 800 000 habitants) se lit dans et le "va et vient" qui anime ses rues.

Au feu rouge, des haut-parleurs diffusent de la musique en fond sonore, ajoutant à un ensemble très vivant une touche de fraîcheur supplémentaire.

Beaucoup d'espaces, de la verdure. Un mélange d'histoire et de modernité en fonction du mur observé, un agencement aéré, des églises entre les feuilles...

Pas de doute, le décor tranche avec celui de la capitale azuréenne. Espérons que les Aiglons, restés se préparer à l'hôtel ce matin, y trouvent rapidement leur repères...