Pas tout à fait le même mais pas franchement différent. Telle est l'impression laissée par le Gym sur le terrain d'Angers (1-0). Entre ADN structurel et particules nouvelles, retour sur les premiers pas des Aiglons "nouvelle génération".

Tactique

Des plots fixes. Pas d'opposition, des courses synchronisées et orchestrées par Lucien Favre. Depuis le début de l'été, le groupe passe de longues heures sur le pré à travailler les déplacements. La tactique. « On essaie plusieurs systèmes, mais le plus important, c'est l'adaptation », prévint d'ailleurs le coach helvète lors d'un large point effectué à Divonne-les-Bains.

En quête de repères et d'automatismes, les joueurs se cherchèrent durant l'avant-saison, avant de trouver une ébauche de réponse à Naples et une solution plus globale face au Sporting. Avec un 11 dont le squelette tactique se rapprocha de celui ayant attaqué la dernière journée, ils firent jeu égal avec les Lisboètes. 4-3-3 ? 4-1-4-1 ? 4-5-1 ? Quel que soit le schéma annoncé sur le papier au départ, la coordination d'ensemble fut au rendez-vous à Faro.

L'animation des côtés via des latéraux très offensifs, la disponibilité de meneurs n'hésitant pas à se rapprocher d'Alassane Plea pour densifier l'axe et dégager les ailes, le petit jeu des milieux et les relances de la base... Les ingrédients ayant permis aux Aiglons de tenir tête aux Portugais sont assurément ceux qui leur ont ouvert le portes du succès dans l'Ouest.

Vitesse

La fraîcheur physique et des individualités en forme vinrent valider le 2e succès officiel, construit avec de la discipline de la vitesse. Beaucoup de vitesse. Face aux longues ogives des Angevins, les Niçois opposèrent en effet des ballons à terre. Devant leur impact, l'intelligence des déplacements. Sans ronronner, ils s'appliquèrent à sortir "à 2000 à l'heure" pour porter le danger sur les buts adverses avant que l'épais bloc du SCO ne puisse se reconstituer. Le tout en se servant de la solidité et des remises d'Alassane Plea comme point d'ancrage et solution de profondeur.

Un style direct, piquant. Un style moins axé sur "la conservation basse" que la cuvée précédente mais diablement technique et vertical. Un style ayant permis aux Azuréens de se procurer « 3 ou 4 grosses possibilités » selon le décompte du coach Favre, qui reste néanmoins perfectible. « Les sorties de balle doivent être encore mieux, trouver plus vite de la simplicité », a-t-il ainsi déclaré à l'issue de la 2e journée.

Histoire de continuer à accélérer la marche d'une équipe qui regarde vers l'avant.

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