Une semaine après les attentas survenus à Paris, la rencontre entre le Gym et Lyon est le premier match de Ligue 1 à se dérouler sur le territoire. Si la vigilance sera renforcée aux abords de l'Allianz Riviera, afin que la rencontre se tienne dans de bonnes conditions, les voix se sont élevées pour évoquer l'importance de rendre hommage et de revenir « à la vie de tous les jours ». Parmi elles, celles de Claude Puel et Maxime Le Marchand, de passage devant la presse mercredi soir.

Claude Puel

« J'ai vécu cette semaine comme tout le monde, choqué par ce qui s'est passé, mais avec l'intention de vivre normalement et toujours une grosse pensée pour toutes les victimes et les familles. Bien sûr, il faut jouer le match. Il faut que toutes les manifestations aient lieu, qu'elles soient sportives ou culturelles. La vie continue. Il n'y a pas de rôle particulier à jouer. Il se trouve que c'est le premier match de la journée, mais on ne porte rien. Il n'y a pas d'étendard. Il n'y a rien du tout, simplement reprendre les cours des choses, le championnat. Quand on est sur le terrain, on ne pense à rien d'autre que le jeu, parce que par essence, le jeu est prenant. C'est un moment où on fait abstraction de tout environnement, de tout contexte particulier. Le groupe vit, a été touché comme n'importe quel Français, mais c'est un match, et on va le jouer comme il se doit. »

Maxime Le Marchand

« Oui, il faut jouer. C'est vrai qu'il y a eu des événements importants en France. Il faut continuer à travailler, à jouer, et pouvoir divertir au mieux les gens en l'honneur de ces victimes. Il n'y a pas de peur, je pense que la sécurité a été renforcée. On est vraiment concentré sur notre match, même si on y pense forcément. Les gens en parlent, les infos, la télé, et nous-aussi dans le vestiaire. On a un gros match à jouer. Malgré tout ce qui se passe, c'est à nous de bien faire. Ça peut ne pas être évident. »