Cette saison, Papy Mendy a pris une autre dimension. Capitaine en l'absence de Mathieu Bodmer en début de parcours -comme ce fut déjà le cas la saison passée -, il a assuré l'intérim avec maturité et personnalité. Sur et en-dehors du terrain. Un jeu étoffé, un premier but en L1 : le milieu s'impose comme un véritable leader. Ce qui ne lui fait pas pour autant perdre son humilité...

La mesure

Du haut de son mètre soixante-huit, Papy Mendy impressionne. Enchaîne les bonnes performances avec régularité, au point  que Claude Puel en brosse un portrait élogieux, un soir de victoire à Bastia : « Je n'ai pas l'habitude d'être trop dithyrambique mais pour moi, il a acquis depuis un moment un niveau international ». Au point de postuler à une sélection en Bleu ? « C'est dans un coin de ma tête, ça fait rêver. J'espère être appelé un jour, » avoue-t-il pudiquement, sans se « prendre la tête ». Avant de tempérer avec métier : « Je me concentre sur mes performances avec mon club, et après ça viendra. Mais je pense être réaliste, pour le moment je n'ai pas encore le niveau ». 

L'influence

Si la sobriété teinte son discours, les performances de son début d'exercice appellent un constat : Papy prend de l'épaisseur. Les chiffres l'étayent efficacement. Avec 652 ballons touchés, le natif de la Seyne-sur-Mer avoue de son propre chef qu'il se sent « mieux sur le terrain », à un poste où il admet être « plus à l'aise ». En sentinelle. Seul devant la défense. Là où il emploie sa force dans les duels et sa qualité d'anticipation pour gratter les ballons et les relancer proprement. Une aisance que l'on retrouve dans sa relation avec le groupe, alors qu'il avoue lui-même « prendre de plus en plus la parole ». Signe d'un joueur en pleine confiance, « qui prend de plus en plus la dimension de son rôle »  comme le confiait Claude Puel il y a quelques semaines... 

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