Il est arrivé cet été inconnu du grand public. Mika Seri s'est rapidement chargé de faire les présentations. Sérieux, appliqué, technique : l'international ivoirien a pris le pli de la L1, en s'imposant comme un rouage essentielle de la mécanique niçoise. La preuve par les chiffres.

686

Le milieu en losange incarnait l'une des surprises de la préparation. Il demeure l'une des satisfactions du début de saison. Une sentinelle basse, deux relayeurs et une pointe haute assez libre : basé sur des petits gabarits adorant avoir le ballon dans les pieds, le coeur du jeu niçois conditionne le bon équilibre du 11. Une zone stratégique où le milieu ivoirien est souvent recherché, notamment dans les phases de transitions... et où il est souvent trouvé ! Avec 686 ballons touchés, il est l'Aiglon le plus sollicité. Ce qui prouve que ses coéquipiers n'hésitent pas à se fier à ses orientations rapides et à sa technique sereine.

58

Le nombre de ballons récupérés par l'ancien de Paços de Ferreira en 8 journées de championnat. Un chiffre qui en dit assez long sur l'état d'esprit animant un joueur gardant le sens des priorités. Ne se laissant pas aspirer vers l'avant, ou griser par la possession. Oui, Seri aime se projeter. Passer, orienter. Mais le rôle de relayeur impose une discipline irréprochable, et un vrai sens du sacrifice. Surtout dans un système séduisant mais exigeant. Bref, avant de jouer, le numéro 6 pense à récupérer. D'ailleurs, seul Papy Mendy le devance au niveau des ballons « grattés » dans les cannes adverses (59).

1 + 2

Disponible au coeur du jeu, présent à la récupération, Mika Seri essaie aussi de se montrer efficace dans la zone de finition.

En 8 journées, le milieu de 24 ans a d'ailleurs été décisif, en signant 1 but et 2 passes décisives. Toujours sur des actions résumant pleinement ses qualités. Endurance et sang-froid à St-Etienne, où il a inscrit son premier but en L1 à l'issue d'un long sprint, en ajustant parfaitement Stéphane Ruffier. La vista et le jeu long à Bastia, où une transversale parfaite plaça Valère Germain en orbite. Altruisme et sens du collectif contre Bordeaux, où il délivra un caviar à Alex Mendy en fin de match, converti par le numéro 15 azuréen.

 

 

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