Adversaire

En France, la référence

Ce samedi (à 17h), le Gym recevra le PSG, double champion de France en titre. Un visiteur qui ne cesse d’engranger des titres et qui s’est imposé comme la  véritable référence du football français.

PSG a éprouvé toutes le peines du monde à contenir Barcelone mercredi soir, lors d’un quart de final aller de Ligue des Champions à sens unique (remporté 3-1 par les Catalans) ? Faire de ce duel une vérité absolue applicable à la L1 serait un dangereux raccourci, peu représentatif de l’équilibre des forces à l’intérieur des frontières françaises. En Europe, Paris a trébuché contre un géant, conduit par trois « fuoriclasse », sans ses joueurs majeurs (Zlatan, Verratti et Motta) et face aux éléments (Thiago Silva blessé rapidement). Et s'il s'est mis dans des dispositions délicates avant le match retour au Camp Nou, il s'apprête à revenir au championnat avec une escale très importante à l'Allianz Riviera. Un voyage dans la Plaine du Var que les Parisiens n’ont pas le droit de mal négocier, sous peine de laisser filer devant eux de jeunes lyonnais « en bombe » actuellement.

Des hommes forts sur le carreau

« Je ne pense pas que ce soit le bon moment pour affronter Paris. J’aurais préféré pour eux et pour le foot français qu’ils puissent obtenir un bien meilleur résultat (contre Barcelone). Je pense que ça nous aurait permis d’affronter un adversaire qui aurait encore plus la tête au retour, alors que là, ils sortent d’un match pas abouti, avec la volonté de rectifier tout de suite. » Les mots de Claude Puel ont annoncé la donne d’entrée : ce PSG-là, ogre blessé, risque de se déplacer sur la Côte d’Azur les jambes un peu lourdes mais l’esprit déterminé. Ce qui le rend toujours aussi redoutable. Car dans un pays dont ils ont fait leur royaume depuis deux saisons et dont ils viennent d’enlever une coupe  (en attendant la finale de l’autre), les hommes de la capitale ont, il faut bien l’avouer, peu d’équivalents. Leur effectif reste impressionnant, complet dans toutes les lignes.

Derrière, la garde brésilienne s’est imposée, dans le sillage de l’émergence de Marquinhos et de l’arrivée estivale de David Luiz. Au milieu, l’infatigable Blaise Matuidi ne cesse de franchir des paliers, au point de devenir l’une des grandes armes offensives de ce 11, capable de créer des décalages et d’apporter le surnombre (en plus de ses habituelles besognes défensives). Enfin, Javier Pastore donne la pleine mesure d’un talent brut cette saison, créateur de merveilles et de jeu. La liste est incomplète ? Le capitaine Thiago Silva a été touché contre le Barça et sera forfait à Nice. La si précieuse sentinelle Thiago Motta est blessée, le génial Verratti suspendu, tout comme le géant suédois Zlatan. Des hommes forts sur le carreau qui devraient entraîner une équipe un peu différente de celle alignée habituellement, mais tout de même peuplée d'internationaux. Ce qui augure, comme l'ont rappelé les Niçois dans la semaine, un véritable "match de gala".