110 ans

Rohr : « Le Gym, un club différent »

Porteur des deux maillots dans les années 80, Jean-Philippe a donné le coup d'envoi fictif de Nice-Monaco, vendredi soir, toujours dans le cadre des 110 ans de l'OGC Nice.

Jean-Philippe, vous avez rendossé le maillot rouge et noir, vendredi...
Retrouver l'ambiance de l'OGC Nice reste toujours un plaisir, qui plus est à l'occasion d'un derby. Ce fut une belle soirée, malheureusement terminée par une défaite pour les Aiglons. J'ai joué pour les deux clubs, effectivement. J'ai remporté un titre de champion de France à Monaco, mais je n'y ai pas trouvé l'amour du club et du maillot que l'on connaît à Nice.

L'importance qu'accorde le club à ses anciens doit vous toucher...
Plus d'un siècle d'existence, cela signifie beaucoup de choses. L'OGC Nice, 110 ans cette année, ça a toujours été une famille, un public... Un club différent des autres. Avec une âme, une histoire rares.

Votre avis sur le match ?
Il y a eu deux mi-temps bien différentes. La première où Monaco aurait pu mener au score. La deuxième où les Niçois ont été très bons, dominateurs. Ce but monégasque, sur une rare occasion, a un peu terni la fête. 

« Strasbourg ? Le match parfait »

Vos souvenirs de derbies ?
Ils étaient toujours très serrés. Mais dans mes souvenirs, que je sois d'un côté ou de l'autre, les Niçois ont souvent eu l'avantage à la fin.

Vous étiez de ce fameux Nice-Strasbourg (6-0) en 1990...
On perd 3-1 au match aller à Strasbourg, face à une grosse équipe notamment composée de Djorkaeff, Leboeuf... Strasbourg se voyait déjà en première division comme en attestait son tour d'honneur à la fin du match. Sauf qu'au retour, dans un Ray plein comme rarement, nous avons réalisé le match parfait. Comme dans un rêve. Une fête inoubliable pour tous ceux qui l'ont vécu. Mon meilleur moment sous le maillot niçois. 

L'OGC Nice aujourd'hui ?
J'apprécie Bauthéac, Amavi. Et d'une manière générale, il y a beaucoup de bons jeunes. C'est une équipe qui a de l'entrain, de l'enthousiasme, qui a un avenir prometteur. Mon fils est supporter, j'essaye de l'emmener assez souvent au stade. Si le déménagement a pu être difficile pour les amoureux du Ray, il faut bien reconnaître que c'est un vrai beau stade, une réussite. Il est digne des plus grands clubs. On a atteint des dimensions européennes.