Ambiance

C'est tellement bon !

C’est un de ces soirs où les absents ont tellement eu tort qu’ils s’en mordront les doigts longtemps. C’est une de ces soirées que l’on racontera encore et encore dans quelques années, sans jamais s’en lasser. Comme celles du but de Fae, du coup-franc d’Everson, de la malice de Dario, ou du penalty d’Ederson.

Un match de guerriers. Une ambiance de feu. Et le Gym qui terrasse le rival marseillais pour la 4e fois sur les 5 dernières rencontres. Une série noire… et rouge.

L’Allianz Riviera a tout juste un peu plus d’un an. Avec les venues et déconvenues de Marseille, elle se construit peu à peu son histoire. Et son attachement avec ses fervents occupants. Ils étaient 25 407 vendredi soir et le chœur nissart a rapidement apposé le cachet derby sur la rencontre. Deux « kops » archi pleins. Et des tifos côté ARN comme Pop Sud dont les photos feront bientôt de bien jolis fonds d’écran ou des statuts facebook emplis de fierté.

Le soutien a été constant. Et même grandissant. La Sud a contaminé Garibaldi et Ségurane, les entraînant dans son bruyant sillage. Les buts niçois, tous deux inscrits au pied de la Populaire, ont éreinté les décibels. Quand celui de Thauvin serait presque passé inaperçu si le chrono n’avait affiché encore 13 longues minutes à jouer.

Mais cette victoire-là était trop belle pour échapper aux Aiglons et à leur peuple.

Après un « mounta cala » endiablé et une ovation monstre pour Hult, un « Polopopo... Nissa » a puissamment accompagné les derniers instants. Jusqu’à la liesse, à laquelle se mêlèrent Papy Mendy et ses coéquipiers devant la tribune. Sur le terrain comme dans les tribunes, un seul et même bonheur. Nice a encore fait tomber Marseille.