Interview

Diawara : « Même Amavi a eu des crampes... »

Entré en cours de jeu suite à l'exclusion de Kevin Gomis, Souleymane Diawara a pris part à la victoire niçoise face à son ancien club. 

Souley', quels sentiments dominent après ce beau succès ?
Quand tu gagnes un match, c'est toujours bien pour la confiance, surtout que nous sommes sur une bonne série de trois victoires consécutives. On retrouve des couleurs mais il ne faut pas relâcher les efforts, au contraire, nous devons continuer à travailler pour prolonger cette belle passe.
Lors de notre période de moins bien, le coach nous a réunis, nous a parlé, nous a dit ce qui n'allait pas : nous avons beaucoup travaillé sur nos points négatifs. Et nous, entre joueurs, on s'est parlé et on a pris conscience qu'il fallait se réveiller parce qu'on a la capacité de faire quelque chose.

Qu'est-ce qui, selon toi, a fait la différence vendredi soir ?
Je pense qu'on avait plus envie qu'eux. On a été plus combatif, on a répondu présent. Je n'ai joué que 30 minutes, mais l'OM reste l'OM, une très bonne équipe. Ils ont eu deux-trois occasions, ils auraient pu en mettre au fond et ça aurait peut-être changé le match. Nous nous sommes procuré moins d'opportunités mais nous avons fait preuve de plus de réalisme, ça a payé. Tactiquement, on était bien en place. Même à 10, face à la vague marseillaise, on a tenu bon. 

Et au final, on n'a jamais vraiment senti le Gym en danger...
Je ne sais pas si ça se voyait de la tribune, mais même en infériorité numérique, on se parlait beaucoup car il ne fallait pas lâcher l'affaire. Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance de mener au score face à une équipe du haut de tableau, donc on a redoublé d'efforts. La preuve : même Amavi, qui est la mobylette de l'équipe, a eu des crampes, ça montre qu'on avait vraiment envie de cette victoire. Et pour aller la chercher, il fallait se donner à 200 %...

C.D.