Changement de pays, de championnat, d'équipiers : Julien Vercauteren a débarqué sur la Côte d'Azur sur la pointe des pieds, au beau milieu de l'été. Jeune (21 ans), technique, discret, le milieu offensif prend ses marques, parfaitement conscient du travail qu'il lui reste à accomplir pour acquérir plus de temps de jeu. Toujours serein après quelques piges effectuées en CFA, le Belge (5 apparitions en L1), entré en jeu contre Reims samedi dernier, était devant la presse en début de semaine. Il en a profité pour fixer, en toute simplicité, le chemin qu'il doit emprunter pour franchir des paliers.

Julien, comment vis-tu ton retour dans l'équipe après un intermède en CFA ?
Je me dis qu'il était temps, car ça fait un moment que je n'ai plus trop joué. L'effectif est assez grand, il y a des joueurs de qualité et beaucoup de concurrence, j'en suis conscient. Mais même rejouer un quart d'heure, je pense que ça m'a fait du bien.

Tu t'es posé des questions ?
Non, vraiment pas. Le plus important, c'est de progresser un maximum, et une fois que l'entraîneur jugera que je serai prêt, j'aurai plus de temps de jeu. Chaque joueur doit progresser constamment, dans n'importe quel domaine. Pour ma part, je dois améliorer mes statistiques devant – que ce soit en faisant des passes décisives ou en marquant – et travailler encore plus l'aspect défensif, faire beaucoup d'efforts, parce qu'ici, en France, on court beaucoup, ça va plus vite. Tactiquement, physiquement, je fais des efforts, je suis plus à l'écoute, plus concentré. Je pense aussi devoir progresser au niveau du volume de jeu, c'est important. Mais le coach fait du bon boulot et a la réputation de faire progresser les jeunes, donc ce n'est que du positif. Maintenant à moi de m'affirmer sur le terrain.

Que penses-tu de la situation actuelle du club ?
Ce n'est pas facile en ce moment, les supporters sont très exigeants, mais on a un très bon groupe. Aujourd'hui, on est peut-être un peu moins bien classé, mais les deux derniers macthes ne m'inquiètent pas, je pense que ça va aller mieux dans le futur. La saison est encore longue, il y a des points à prendre.

Y compris à Paris ?
Le PSG ne nous fait pas peur, même s'il reste favori. Je sais qu'avec le groupe, on peut faire quelques chose. On se déplace chez eux, on n'a rien à perdre, il faut se libérer et jouer notre jeu. 

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