En manque d'efficacité pendant les 45 premières minutes, puis moins inspiré, l'OGC Nice n'a pas vaincu face au Stade de Reims lors de la 14e journée de L1. Privés de Bodmer, Digard, Carlos Eduardo, Bauthéac et Palun (entre autres), les hommes de Claude Puel n'ont pas eu les ressources nécessaires pour obtenir plus qu'un point. Ils occupent ce soir la 10e position du classement de L1.

Les premiers instants de la rencontre ont tout d'abord donné lieu à une vraie opposition tactique basée sur des choix audacieux, de part et d'autre. Une bataille qui pouvait, lors de ses premières escarmouches, faire craindre quelques touches dangereuses côté rémois, car la position avancée d'Antoine Devaux (qui évolua quasiment en numéro 10) - si à l'aise et utile d'ordinaire à la récupération - créa un semblant de désordre dans l'arrière-garde azuréenne durant les 5 premières minutes. Le temps que celle-ci prenne le pli des déplacements champenois, que les visiteurs déclenchent deux frappes précoces détournées par Hassen, et que le jeu d'échecs bascule côté local.

Nous nous attendions à un 4-3-3 articulé autour de Papy Mendy, le coach Puel a finalement décidé d'aligner un 4-5-1 avec Hult et le capitaine à plat, juste derrière Eysseric, lui-même en soutien de Dario. Un numéro 10 qui partit chasser haut, se collant à Oniangué ou à Conte pour couper les premières relances, et entrainant dans son sillage un groupe qui se positionna rapidement haut sur le pré. Qui prit la direction des débats, se créa de nombreuses occasions... mais ne concrétisa pas.

Bien lancé par Plea à la 10e minute, Valentin Eysseric manqua de lucidité alors qu'il avait la possibilité de frapper. Dans la foulée, Bosetti ne profita pas de la sortie hasardeuse de Placide sur un corner au deuxième poteau et piqua sa tête à côté du but visiteur. Puis Dario, magnifiquement mis en orbite par l'extérieur de ce même Bosetti, perdit son un contre un face à Placide (12e) avant de voir son coup de casque fuir le cadre dix minutes plus tard. Bref, la réussite fuit les rangs azuréens qui se montraient dangereux dans une première demi-heure ouverte mais muette. A la pause, c'est un Gym dominateur mais pas efficace – et pas en danger - qui regagnait le vestiaire.

Une seconde période sans rythme

Malgré ces bonnes opportunités, la première période se disputa globalement sur un rythme peu élevé. Et la seconde s'initia de la même manière, même si la reprise non cadrée de Bourillon, seul dans les 6 mètres, fit passer un frisson glacial dans les rangs azuréens (49e minute). Un frisson qui n'en appela pas d'autres.

Gêné par des visiteurs sans génie mais bien concentrés et très robustes, Nice se fit moins dangereux après la pause pour un second acte décousu. Le stade de Reims ne proposant que quelques contres inoffensifs à des Niçois moins inspirés. Les entrées de Vercauteren, et d'Albert au coeur du jeu et le positionnement en pointe de Plea n'ont pas suffi pour l'emporter. Ce point du match nul positionne toutefois les Aiglons à la 10e place du classement avant leur déplacement au Parc des Princes.

Constantin Djivas

 

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