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Claude Puel : « Ambitieux pour ce groupe »

Avant son 1000e match en Ligue 1, à Guingamp, Claude Puel a de nouveau insisté sur le potentiel de son équipe. « Il y a vraiment quelque chose à faire », assure-t-il.

Sportivement, que retenez-vous du match face à Bastia ?
On a fait une première mi-temps très pauvre. Il n'y avait pas de rythme, on n'arrivait pas à se montrer dangereux. On a été suffisant et je n'aime pas voir ce visage-là de mon équipe. J'ai largement préféré la seconde période où on a dominé. On s'est créé de belles opportunités sans réussir à marquer. C'est dommage, mais on est maintenant focalisé sur le match de Guingamp.

Le début de championnat ?
Peut mieux faire. On a alterné le bon et le moins bon. C'est un petit peu normal en début de saison. Mais à côté, je constate qu'on a le potentiel. Je suis et je veux être ambitieux pour ce groupe. Il y a vraiment quelque chose à faire. Pour le moment, on n'a pas assez de régularité d'un match sur l'autre. Il est important de s'améliorer sur ce point. Un bilan ? Je me garde de faire des pronostics, d'autant plus dans un championnat aussi indécis. En L1, une équipe peut être moins performante sur une rencontre et se transfigurer dans les semaines qui suivent. On le vérifie au niveau du classement : tout va très vite.

Dimanche au Roudourou, vous franchirez un cap symbolique : celui de votre 1000e match en Ligue 1...
Effectivement, c'est surtout symbolique... (Les journalistes le relancent) Qu'est-ce que ça m'inspire ? Ça prouve ma tenacité (rires). Quand j'étais gamin, je n'imaginais pas que j'allais devenir professionnel. Mon plaisir c'était de courir, de gambader. Et quand je suis devenu footballeur pro, je ne partais jamais titulaire. Mais à l'arrivée je l'étais tout le temps. Cette persévérance fait partie de ma personnalité. Je ne pensais pas que j'allais devenir entraîneur de première division non plus. Je n'ai jamais calculé. Je vis simplement l'instant présent à fond.

T.S.