Exceptionnellement, Claude Puel a passé le micro à Frédéric Gioria pour le traditionnel point presse, ce jeudi. Et s'il ne cherche pas à être mis en lumière, l'entraîneur adjoint a très précisément livré son avis sur le Gym actuel. Il a même estimé travailler avec le « meilleur groupe depuis trois saisons ».

Une entame réussie, une mauvaise passe et un entrain retrouvé. En neuf journées, le Gym a ainsi engrangé 14 points. Seulement un de moins que le troisième du classement. Et trois de plus que le seizième. « Dans un sens comme un autre, ça peut aller très vite », commente Frédéric Gioria.

« Pour moi, nous avons aujourd'hui notre meilleur groupe depuis trois saisons », a poursuivi l'adjoint de Claude Puel. « J'aimerais que les gens en prennent conscience. Ils n'ont pas encore vu de quoi cet effectif est capable. Il est homogène, tous les postes sont doublés, certains jeunes ont maintenant un an d'expérience... C'est vraiment très intéressant. »

« Je suis très optimiste et confiant »

Malgré des matchs amicaux négatifs en termes de résultats, et même après les revers à Marseille et Nantes, Gioria assure que « le groupe n'a jamais eu peur ». Et d'enchaîner : « Un entraîneur qui prend le risque de titulariser un gardien de 19 ans, ça n'existe nulle part ailleurs en France. Qui ferait confiance à un arrière gauche qui découvre tout juste le poste ? Ou à un Alexy Bosetti, atypique, qui a pourtant effectué 27 apparitions lors de sa première année ? Aucun entraîneur en France n'a les c... de faire ça aujourd'hui. Et je ne dis pas ça parce que je travaille avec. »

Adjoint de Claude Puel pour la troisième saison consécutive, l'ancien capitaine rouge et noir estime, avec son traditionnel franc-parler, que « d'habitude, les entraîneurs se protègent ». « Ils préfèrent prendre un joueur moyen mais expérimenté, plutôt que lancer un jeune. A Nice, c'est l'inverse. C'est risqué, ça peut coûter des points, effectivement. Mais moi qui suis au club depuis 30 ans, je suis très optimiste et confiant. Je crois en ce que le club construit. Et j'espère que l'on fera un bilan d'ici deux-trois ans. »

Y.F.

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