Néo-Niçois

Nice plait à Plea

Entré en jeu au Vélodrome, Alassane Plea a honoré sa première titularisation à domicile, samedi, contre Metz. Impressions.

Niçois depuis deux semaines, le natif de Lille connaissait déjà – un peu – l'Allianz Riviera. A l'occasion de sa présentation, il en avait découvert la salle de presse, les vestiaires, les tribunes et le bord de terrain. Mais crampons aux pieds, et quelques milliers de supporters en plus, la « visite » de samedi a pris une toute autre dimension. « Un super stade, une excellente ambiance : j'ai beaucoup aimé », débriefe l'attaquant. « Pendant le match, je faisais abstraction du contexte. Mais après ma sortie de jeu (remplacé par Bauthéac, ndlr), j'ai davantage pu observer notre public. Quand Alexy a marqué, on aurait cru à une vraie explosion ! »

Séduit par ses supporters, l'attaquant apprécie également son intégration. « J'ai été très bien accueilli. Pour être honnête, j'ai même été agréablement surpris. L'ambiance est vraiment excellente. » Et ce, malgré une concurrence encore relevée par son arrivée. « Tous les postes sont doublés. Certains seront sur le banc, d'autres descendront en CFA. Mais cela fait partie du jeu. A nous de tout donner pour donner envie au coach de nous aligner le week-end. »

« Ici, ça bosse vraiment dur »

Samedi contre Metz, le nouveau numéro 14 était titulaire. Associé à Cvitanich sur le front d'un 3-5-2, l'ailier s'est quelque peu réaxé. « C'est à moi de m'adapter, de travailler mes déplacements. Je manque encore de repères avec mes nouveaux coéquipiers, mais ça va venir. » Les entraînements, justement ? « Ici, ça bosse vraiment dur. Notamment physiquement. Course, musculation... Et ça fait du bien, on se sent progresser et on en récolte les fruits en match. »

En entamant à Nantes une série de trois matchs en une semaine, l'ex-Lyonnais va renouer avec de vieilles habitudes. « Avec les compétitions européennes, ça m'est souvent arrivé, oui. C'est plus éprouvant, mais en tant que joueurs, c'est ce qu'on préfère. Metz vient juste de passer, mais nous avons déjà hâte de retrouver le terrain. » 

Y.F.