Marseille - Nice

Avanti Nissa !

Vendredi soir (20h30, en direct sur beIN Sports 1), l'OGC Nice se déplace au Stade Vélodrome pour y défier l'OM dans le cadre de la 4e journée de L1.

Coup d'œil rapide, cases cochées : c'est le rituel de la double confrontation face à Marseille à la publication du calendrier du côté rouge et noir. Et si l'excitation qui entoure ce match peut être ignorée hors des frontières du comté, soyez sûrs que les nouveaux arrivants ont rapidement été mis au parfum. « Oui, on m'a dit qu'il ne fallait pas perdre », concède Julien Vercauteren avant que Souleymane Diawara ne lui emboite le pas : « Je n'étais pas au courant de la rivalité avant de venir ici. Mais c'est vrai que beaucoup de gens m'ont parlé de ça. » C’était mercredi, en salle de presse. Il restait encore aux deux recrues niçoises de voir débouler jeudi soir des supporters par dizaines à Charles Ehrmann, pour sentir encore monter l’ambiance avec des chants continus tout au long de la séance d’entraînement…

Face au grand voisin régional, le Gym espère des points. Les Niçois attendent de l'engagement. Du cœur. Surtout avec les espoirs nés des trois succès de l'an passé (dont deux au Vélodrome) et du tempérament dont a fait preuve l'équipe depuis le début de la saison. Un caractère qui n'accouche pas toujours de victoires mais qui laisse émerger des certitudes dans un groupe qui aura à cœur de se relancer après son bon match non-payé de la semaine passée face à Bordeaux.

Puel : « je ne ME préoccupe pas de l'adversaire »

Des certitudes qui, justement, sont difficiles à apercevoir côté olympien. Ce qui aiguise le danger. Fraîchement arrivé, le coach Marcelo Bielsa impose sa philosophie, maitrise le contre-pied. Son système atypique (3-3-3-1) a déjà, en dépit de la pression, rapporté des points (4, autant que le Gym), son équipe tâtonne mais ses individualités font la différence : cet OM en rodage reste redoutable. Qui plus est dans son stade refait et sur sa pelouse largement pointée du doigt après le premier match contre Montpellier (0-2). Autant de zones d'ombre que Claude Puel éclaircit sans prendre de gants : « on jouera notre jeu avec des velléités qui ne sont pas simplement offensives. On aura l'ambition d'aller gagner là-bas. C'est difficile de décoder cette équipe de Marseille parce qu'il y a un peu de tout dans ses matchs, ce qui la rend encore plus dangereuse. Mais sincèrement, on ne va pas trop se focaliser sur l'adversaire. On va se focaliser sur nos propres forces. Le plus important, c'est notre jeu. » Un jeu qui peut faire la différence. Avanti Nissa !

Constantin Djivas