Pimp My World

Fin de l’aventure après de nouveaux succès au Népal et en Inde

Après avoir débuté leur tour du monde humanitaire en Amérique du Sud il y a un an, Adrien et Ilana, nos deux supporters du Gym, ont ensuite franchi l’océan Pacifique pour se rendre en Asie où deux nouveaux projets les attendaient au Népal puis en Inde. Réalisés avec succès entre les mois de mars et de mai, ces deux dernières actions marquent la fin de cette aventure exceptionnelle des deux fondateurs de l’association Pimp My World.

Népal : un projet artistique et éducatif au coeur des montagnes

Première étape de leur périple asiatique, le Népal où Adrien et Ilana ont posé leur sac à dos durant 8 semaines dans le village de Syangia et sa vingtaine d’habitants perchés au cœur des montagnes de l’Himalaya.

Pour un projet concret : restaurer une école vieille de 35 ans qui accueille les enfants de tous les villages alentours en la repeignant et ainsi « lui redonner un aspect attractif et propice à l’éducation » éclaire l’association Pimp My World.

Avec l’aide du street artist Zdey et tous les habitants de la localité, ils ont donc coloré les 3000m² de façades de l’établissement, ainsi que les salles de classe. Grâce au relais de leur projet sur les réseaux sociaux, ils ont également pu bénéficier de l’aide spontanée de deux graffeurs français, Max et Luka, « présents à ce moment-là au Népal, et qui nous ont aidé durant deux semaines de leurs vacances pour nous permettre de rendre le projet encore plus ambitieux dans sa réalisation » explique Adrien.

L'association a également financé une bibliothèque dans l'école afin de permettre à ces enfants de bénéficier d'un accès à la littérature et la lecture qui leur était jusqu'ici impossible, ainsi que la réfection en urgence du toit d’un orphelinat d’un village alentour qui accueille aujourd'hui 17 enfants orphelins scolarisés dans l'école de Syangja.

Enfin, Adrien et Ilana ont remis de nombreux ballons de l’OGC Nice aux enfants de l’école dont « les sourires et les étoiles dans leurs yeux au moment de leur remise en disaient long sur ce que cela représentent pour eux ». S'en est suivi, logiquement et dans une euphorie générale, de longs matchs de foot à 30 contre 30 dans la cour de l'école.

Au-delà du succès de leur projet, cette étape népalaise restera gravée dans leur mémoire en raison de l’incroyable aventure humanitaire qu’ils ont connue et des rencontres inoubliables qu’ils ont faites, après avoir vécu durant près de 2 mois chez une famille népalaise et tissé de nombreux liens avec tous les habitants du village.

Inde : favoriser l’accès à l'éducation numérique pour les femmes

Direction ensuite l’Inde et la région du Rajasthan pendant plus de 4 semaines pour l’ultime étape de leur tour du monde humanitaire. Pour leur dernière action, Adrien et Ilona ont fait le choix de s’engager en faveur des Femmes et de leur émancipation via la formation au numérique, en travaillant main dans la main avec l'association locale Sambhali Trust, impliquée dans l'éducation de femmes et filles ayant eu des parcours de vie compliqués. Fondée il y a onze ans, l'association a déjà aidé plus de 10 000 femmes et filles à travers des programmes d'apprentissage (couture, éducation générale, management), permettant à un grand nombre d’entre-elles de pouvoir gagner un salaire et gagner en indépendance.

« Nous nous sommes tout d'abord rendu dans les sept centres que compte l'association autour de la ville de Jodhpur afin de nous rendre compte plus précisément des besoins de ces femmes et filles, et de pouvoir adapter l'aide que nous voulions leur apporter en conséquence » témoigne Ilana. L’association Pimp My World a ensuite financé l'achat d'ordinateurs et animé des ateliers afin d’apprendre aux femmes de ces 7 centres, les bases du numérique (traitement de texte, logiciels MS Office, aide dans la rédaction de CV etc). Le but ? Leur donner accès à d'autres opportunités grâce à cette connaissance aujourd'hui nécessaire dans le monde connecté dans lequel nous vivons.

« L'intérêt dont elles ont fait preuve, la volonté d'apprendre et les relations fortes que nous avons eues avec elles - malgré la barrière de la langue avec la quasi totalité - ont été les piliers du succès de ce projet » s’est réjouit Adrien.

Pour le petit clin d’œil, Parveen, couturière aguerrie de 50 ans aidée par Sambhali depuis plusieurs années, a pris le soin de broder à la main le fanion de l'OGC Nice.

Après un an d’actions humanitaires les ayant menées successivement au Pérou, en Bolivie, au Chili puis en Asie, Adrien et Ilona sont rentrés en France, la tête remplie de souvenirs et le cœur nostalgique… Mais avec déjà l’impatience de retrouver l’Allianz Riviera, un an après l’avoir quitté.