Bilan et mercato

Le tour d’horizon du président

« Déçu, frustré et énervé. Certaines choses ne me conviennent pas » dans un entretien accordé à Nice-Matin paru ce dimanche, Jean-Pierre Rivère, le président de l’OGC Nice tire le bilan de la première partie de saison et évoque la nécessité de trouver une solution à la situation difficile de Grégoire Puel.

« Vingt-deux points à la trève, c’est largement insuffisant », déplore le président du Gym. « Il est urgent de rectifier le tir et de faire le nécessaire pour y parvenir. » 

Mais la question du maintien de Claude Puel ne fait aucun doute : « Le débat n’a pas lieu d’être sur la qualité de l’entraineur et de l’homme ».

Interrogé sur la situation de Grégoire Puel, Jean-Pierre Rivère développe : « Ce sujet focalise toutes les attentions. On connaît la position des supporters. On a des discussions avec Claude depuis de longues semaines. Ce que je craignais depuis de longs mois arrive. Il faut trouver une solution car c’est un sujet qui cristallise uniquement des choses négatives. Mais je tiens à préciser que ce n’est pas la faute de Grégoire si nous n’avons que 22 points au compteur. Loin de là. Ce cas précis permet à certains de se réfugier derrière de fausses excuses (…) A l’arrivée, le club est fragilisé. J’ai demandé à Claude qu’on trouve une solution ensemble rapidement. Cela permettrait d’aplanir les choses et à Grégoire de vivre sa vie de footballeur différemment » 

Plusieurs pistes sont ainsi étudiées, dont celles d’un départ au mercato, confirme le Président qui ne craint pas que cela crée des dissensions en interne : « Parfois, il faut prendre des décisions pour retrouver un équilibre. Claude Puel est un homme intelligent. Je ne pense pas à moi mais au Club. Je suis là pour que l’OGC Nice grandisse, mais ça ne se voit pas car, pour l’heure, l’équipe première est en situation délicate. » 

Le mercato qui s’annonce ? « On espère faire au minimum une recrue ». Au poste de latéral droit, alors que Lloyd Palun s’apprête à partir à la CAN ? « C’est une piste que l’on peut envisager. » 

L’ambition reste intacte, tout comme la foi dans le projet « basé sur quatre, cinq ans. Un travail de fond de grande qualité est réalisé en interne, mais les résultats en dents de scie de l’équipe sont la seule partie visible. Je veux voir ce club progresser. (…) Je ne suis pas là pour jouer le maintien. »

Vigilant, mais pas alarmiste, Jean-Pierre Rivère conclut : « On n’est jamais à l’abri (…) Mais je pense que le Gym redeviendra plus vite que prévu un grand club. Il y a tout pour y parvenir. Je comprends l’impatience des gens. On doit vite se remettre en ordre de marche, mais je crois en ce groupe ».

Retrouvez l‘intégralité de l’interview réalisée par Vincent Menichini dans l’édition d’aujourd’hui de Nice-Matin