Claude, êtes-vous en colère après cette défaite ?
On peut être en colère. Ce n'est pas la première fois que l'on prend un but dans les arrêts de jeu. On savait que le match allait être difficile. Lorient était bien en place et se projetait vite vers l'avant dès la récupération du ballon. Il fallait entreprendre, appuyer nos actions et être vigilant pour ne pas prendre un contre.

Qu'a-t-il manqué pour faire la différence ?
On a fait les efforts mais il nous a manqué de la qualité dans la dernière passe, dans nos centres pour porter plus le danger. Nous avons peut-être une balle de match avec Jérémy (Pied) sur un bon décalage. Le nul aurait été équitable il me semble. C'est dur d'accepter la sentence.

Et vous prenez une nouvelle fois un but dans les arrêts de jeu...
S'il y avait une explication rationnelle, on se serait attelé à corriger le tir. Mais chaque but est différent ; sur ce match on voulait forcer la décision et continuer à pousser. Lorient est resté fidèle à sa logique avec des contres meurtriers et ça leur a réussi.

Pensez-vous toujours à l'objectif maintien ?
Je dis depuis le début que le maintien n'était pas acquis. On va à Monaco, à Sochaux, c'est un calendrier compliqué et il va falloir s'employer pour aller chercher les points. L'environnement pense que le maintien est déjà assuré, que Lorient qui a pris peu de points était une proie facile. J'avais prévenu à la mi-temps que le match allait se jouer sur des détails, qu'il fallait être vigilant sur les contres adverses et arriver à garder un certain équilibre. Il faut parfois savoir se contenter d'un score de parité. Mais on pensait pouvoir forcer la décision.

---